Galerie - Université de Montréal
Merveilles célestes
Exposition

Merveilles célestes

Date

27 septembre 2018 au 26 janvier 2019

Artistes

Bettina Forget et  Yann Pocreau

Fruit d’une résidence de recherche création à  l’Observatoire du Mont-Mégantic, cette exposition des artistes Bettina Forget et Yann Pocreau explore le dialogue entre art et science.

Le résultat : Forget met en lumière la reconnaissance de l’apport des astrophysiciennes dans la discipline et Pocreau se centre sur le travail esthétique, la lumière restant au cœur de sa pratique.

L’exposition Merveilles célestes – Bettina Forget et Yann Pocreau présente le travail des deux artistes à la suite de la résidence de recherche création créée par le Centre d’exposition de l’Université de Montréal en collaboration avec l’Observatoire du Mont-Mégantic et l’Institut de recherche sur les exoplanètes. Cette résidence de recherche-création souligne les 40 ans de l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) et les 20 ans du Centre d’exposition de l’Université de Montréal (CEUM). À la suite du comité de sélection, Bettina Forget et Yann Pocreau ont effectué leur résidence de recherche-création à l’Observatoire du Mont-Mégantic et avec les astrophysiciens de l’Université de Montréal au sein de l’Institut de recherche sur les exoplanètes.

Cette résidence a permis à Forget et Pocreau d’approfondir leur recherche respective : la reconnaissance de l’apport des astrophysiciennes dans la discipline pour Forget et le travail esthétique de Pocreau sur la lumière au cœur de sa pratique depuis quinze ans. Surtout, cette résidence a rendu possibles aux artistes d’explorer de nouvelles avenues, des lieux, des technologies et d’initier des échanges avec des chercheurs.

Dans l’ensemble, cette exposition tient plus de l’installation que le format classique d’une exposition. Elle comporte des traces de recherches, des artéfacts trouvés au sein de l’Université de Montréal qui ont été le moteur de réflexions, des œuvres en cours d’élaboration et d’autres finales. 

Auteur

Artistes

Bettina Forget

Bettina Forget est artiste visuelle, galeriste, éducatrice en art et chercheuse. Elle vit et travaille à Montréal. Née en Allemagne, elle a étudié à la Central St-Martins School of Art de Londres, à l’Université Curtin de Perth, en Australie, et à l’Académie des beaux-arts de Nanyang, à Singapour. Elle poursuit actuellement un doctorat en éducation artistique à l’Université Concordia. Son projet de recherche aborde la convergence de l’art et de la science et la façon dont les femmes et les filles peuvent s’intéresser aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques à travers l’art.

Le travail créatif de Bettina Forget prend sa source dans les sciences de l’espace, inspiré par son engagement avide avec l’astronomie amateur. Ses œuvres traitent d’astronomie, de science-fiction et de questions féministes. Elle a exposé ses œuvres aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Islande, à Singapour et au Nicaragua. L’artiste est propriétaire et directrice de la galerie Visual Voice, qui présente des expositions d’art contemporain créant un dialogue entre l’art et la science.

Depuis 2016, Bettina Forget est chercheuse en art-science pour le programme d’artistes en résidence de l’Institut SETI. À ce titre, elle s’intéresse à la transposition d’idées issues de collaborations entre artistes et scientifiques, et explore différents modes de connaissance.

Yann Pocreau

Yann Pocreau est né à Québec et il vit et travaille à Montréal. Par la photographie, il s’intéresse aux fortes présences du lieu et du sujet, à leur intime cohabitation. Dans ses recherches récentes, il étudie la lumière comme sujet vivant et l’effet de celle-ci sur la trame narrative des images. Il a participé à plusieurs expositions canadiennes, américaines et européennes, notamment Québec Gold, présentée à Reims (France) ; Exercices d’empathie, à l’Espace Bortier de Bruxelles ; Expansion, à la Galerie de l’UQAM ; Out of Grace, à la Galerie Leonard & Bina Ellen; le Mois de la photo à Montréal en 2011 ; Under the Radar : The New Visionaries, Paperwork et 1:3 Light à New York ; L’image rôde au Fresnoy, en France, en 2014 (Louise Déry commissaire); et à la 5e Biennale de Sinop, en Turquie. 

Son travail a été commenté dans divers magazines et ses œuvres sont présentes dans les collections de la Banque Nationale du Canada, d’Hydro-Québec, de Desjardins, de Deloitte à Toronto, de la Ville de Montréal, de la Ville de Longueuil, du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art de Joliette, dans la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec. Il a été jusqu’en 2014 coordonnateur général du Centre d‘art et de diffusion CLARK. Il est représenté par la Galerie Simon Blais à Montréal.

Le comité de sélection des candidatures reçues, présidé par Bruno Viens, directeur du CEUM, était composé de :

Olivier Hernandez, directeur des opérations à l’OMM ;

Suzanne Paquet, professeure agrégée au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, responsable des cycles supérieurs en histoire de l’art et directrice du Programme de doctorat interuniversitaire ;

François-Joseph Lapointe, professeur titulaire au Département de sciences biologiques et artiste professionnel ;

Peter Krausz, professeur titulaire au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques et artiste professionnel ;

Patrick Mailloux, coordonnateur aux expositions et de la Collection, du CEUM ;

Myriam Barriault Fortin, agente de promotion et liaison au CEUM.

À propos de l’Observatoire du Mont Mégantic

L’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM)  est une infrastructure administrée conjointement par l’Université de Montréal et l’Université Laval. Il regroupe des laboratoires d’astrophysique expérimentale situés sur les campus des deux universités et le télescope au sommet du mont Mégantic, en Estrie. Ce télescope est réservé à la recherche fondamentale en astrophysique. De leur côté, les laboratoires travaillent à concevoir, en étroite collaboration avec des partenaires industriels, des instruments de haute technologie pour les grands télescopes au sol et dans l’espace. 

À ses missions de recherche et de mise au point d’instruments se greffe celle de la formation. L’OMM [http://omm-astro.ca/] accueille de nombreux étudiants des cycles supérieurs. Il forme du personnel hautement qualifié actif dans les secteurs de la recherche industrielle, universitaire et gouvernementale, en enseignement et en communications. Finalement, l’OMM est très engagé dans les champs de l’éducation et de la vulgarisation scientifique. Avec l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic, il attire chaque année plus de 20 000 visiteurs dans cette région du Québec. Les retombées économiques (récréotouristiques, notamment) sont estimées à plusieurs millions de dollars.

Le personnel de l’OMM se consacre à la mise en valeur de son télescope et à la conception d’une instrumentation astronomique d’avant-garde pour son télescope, mais aussi pour les grands observatoires nationaux et internationaux, tant au sol que dans l’espace. Ces projets se font en étroite collaboration avec des entreprises de haute technologie québécoises (ABB Bomem, INO, nüvü Camēras) et canadiennes (COM DEV), l’Agence spatiale canadienne, le Conseil national de recherches du Canada, des universités canadiennes et divers partenaires internationaux : la NASA, l’Agence spatiale européenne et plusieurs établissements universitaires aux États-Unis et en Europe, et plus particulièrement en France. Les chercheurs de l’OMM sont les leaders de grands projets de recherche fondamentale et instrumentale sur la scène internationale. À titre d’exemples, mentionnons la première photographie d’un système de planètes extrasolaires en 2008, une percée scientifique majeure, et la fabrication d’un instrument de pointe pour le télescope spatial James Webb.

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