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Fruit d’une résidence de recherche création à l’Observatoire du Mont-Mégantic, cette exposition des artistes Bettina Forget et Yann Pocreau explore le dialogue entre art et science.
Le résultat : Forget met en lumière la reconnaissance de l’apport des astrophysiciennes dans la discipline et Pocreau se centre sur le travail esthétique, la lumière restant au cœur de sa pratique.
L’exposition Merveilles célestes – Bettina Forget et Yann Pocreau présente le travail des deux artistes à la suite de la résidence de recherche création créée par le Centre d’exposition de l’Université de Montréal en collaboration avec l’Observatoire du Mont-Mégantic et l’Institut de recherche sur les exoplanètes. Cette résidence de recherche-création souligne les 40 ans de l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) et les 20 ans du Centre d’exposition de l’Université de Montréal (CEUM). À la suite du comité de sélection, Bettina Forget et Yann Pocreau ont effectué leur résidence de recherche-création à l’Observatoire du Mont-Mégantic et avec les astrophysiciens de l’Université de Montréal au sein de l’Institut de recherche sur les exoplanètes.
Cette résidence a permis à Forget et Pocreau d’approfondir leur recherche respective : la reconnaissance de l’apport des astrophysiciennes dans la discipline pour Forget et le travail esthétique de Pocreau sur la lumière au cœur de sa pratique depuis quinze ans. Surtout, cette résidence a rendu possibles aux artistes d’explorer de nouvelles avenues, des lieux, des technologies et d’initier des échanges avec des chercheurs.
Dans l’ensemble, cette exposition tient plus de l’installation que le format classique d’une exposition. Elle comporte des traces de recherches, des artéfacts trouvés au sein de l’Université de Montréal qui ont été le moteur de réflexions, des œuvres en cours d’élaboration et d’autres finales.
Le comité de sélection des candidatures reçues, présidé par Bruno Viens, directeur du CEUM, était composé de :
Olivier Hernandez, directeur des opérations à l’OMM ;
Suzanne Paquet, professeure agrégée au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, responsable des cycles supérieurs en histoire de l’art et directrice du Programme de doctorat interuniversitaire ;
François-Joseph Lapointe, professeur titulaire au Département de sciences biologiques et artiste professionnel ;
Peter Krausz, professeur titulaire au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques et artiste professionnel ;
Patrick Mailloux, coordonnateur aux expositions et de la Collection, du CEUM ;
Myriam Barriault Fortin, agente de promotion et liaison au CEUM.
À propos de l’Observatoire du Mont Mégantic
L’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) est une infrastructure administrée conjointement par l’Université de Montréal et l’Université Laval. Il regroupe des laboratoires d’astrophysique expérimentale situés sur les campus des deux universités et le télescope au sommet du mont Mégantic, en Estrie. Ce télescope est réservé à la recherche fondamentale en astrophysique. De leur côté, les laboratoires travaillent à concevoir, en étroite collaboration avec des partenaires industriels, des instruments de haute technologie pour les grands télescopes au sol et dans l’espace.
À ses missions de recherche et de mise au point d’instruments se greffe celle de la formation. L’OMM [http://omm-astro.ca/] accueille de nombreux étudiants des cycles supérieurs. Il forme du personnel hautement qualifié actif dans les secteurs de la recherche industrielle, universitaire et gouvernementale, en enseignement et en communications. Finalement, l’OMM est très engagé dans les champs de l’éducation et de la vulgarisation scientifique. Avec l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic, il attire chaque année plus de 20 000 visiteurs dans cette région du Québec. Les retombées économiques (récréotouristiques, notamment) sont estimées à plusieurs millions de dollars.
Le personnel de l’OMM se consacre à la mise en valeur de son télescope et à la conception d’une instrumentation astronomique d’avant-garde pour son télescope, mais aussi pour les grands observatoires nationaux et internationaux, tant au sol que dans l’espace. Ces projets se font en étroite collaboration avec des entreprises de haute technologie québécoises (ABB Bomem, INO, nüvü Camēras) et canadiennes (COM DEV), l’Agence spatiale canadienne, le Conseil national de recherches du Canada, des universités canadiennes et divers partenaires internationaux : la NASA, l’Agence spatiale européenne et plusieurs établissements universitaires aux États-Unis et en Europe, et plus particulièrement en France. Les chercheurs de l’OMM sont les leaders de grands projets de recherche fondamentale et instrumentale sur la scène internationale. À titre d’exemples, mentionnons la première photographie d’un système de planètes extrasolaires en 2008, une percée scientifique majeure, et la fabrication d’un instrument de pointe pour le télescope spatial James Webb.