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Le Centre d’exposition de l’Université de Montréal est heureux de présenter l’exposition Vue d’avenir.
Le Centre d’exposition de l’Université de Montréal a présenté la neuvième édition de la charrette universitaire du Centre Canadien d’Architecture . Intitulée Vue d’avenir , cette charrette vise à susciter chez les étudiants des idées et des projets en matière de design urbain.
Le concept de la charrette universitaire offre aux étudiants en architecture et dans les disciplines connexes le défi de créer en trois jours des esquisses de projets reliés à une problématique et à un lieu précis. La rapidité de l’exercice prépare bien les étudiants à la vie professionnelle en leur permettant d’expérimenter, dans le cadre d’un exercice annuel, des défis semblables à ceux qu’ils rencontreront plus tard dans leur pratique.
Cette année, les étudiants se pencheront sur la conception d’un belvédère qui servira à révéler des aspects cachés et significatifs de la perspective du site et qui devra permettre, par sa présence, de restructurer l’expérience conceptuelle et physique de l’observateur. Chaque équipe devra proposer un projet original tenant compte des réalités concrètes du site, de ses spécificités à la fois physiques, sociales, politiques et historiques.
L’origine de la charrette remonte à plus de cent ans, explique le communiqué émis par le CCA. «Au XIXe siècle, en effet, l’École des beaux-arts de Paris lançait des concours d’architecture auprès des étudiants, qui devaient réaliser des travaux et des dessins dans des délais très courts. À l’approche de la remise des travaux, les futurs architectes sortaient en courant de l’atelier en réclamant une charrette pour le transport de leurs oeuvres, comme le relate Émile Zola dans l’oeuvre : « Dès que la charrette parut, une clameur éclata. Il était neuf heures moins un quart, on avait le temps bien juste d’arriver à l’École. Ceux qui voulaient s’entêter à finir un travail, un détail étaient bousculés, emportés. En moins de cinq minutes, les châssis de tous se trouvèrent empilés dans la voiture ». Le mot est resté, et aujourd’hui, on dit des étudiants participants qu’ils sont « en charrette ».